Dans cet article, nous allons voir comment adopter les habitudes qui distinguent les gens très efficaces du reste de la population.
Souhaitez-vous être plus efficace dans la vie ? Vous aimeriez peut-être en faire plus au travail ?
Peu importe ce que vous voulez améliorer, vous n’y arriverez que si vous vous transformez d’abord. Et le moyen le plus sûr d’obtenir un changement personnel durable est d’acquérir de meilleures habitudes.
Nous sommes des créatures d’habitude. Notre façon d’agir mais aussi qui nous sommes est entres autres définie par nos habitudes. Les routines définissent qui nous sommes et tirent notre comportement vers une certaine direction.
En mettant certaines habitudes en place vous deviendrez une personne efficace dans votre vie personnelle et professionnelle. Mais quelles sont les habitudes qui peuvent vous aider à devenir efficace ? On va répondre à cette question tout de suite en se basant sur le livre “Les 7 habitudes des gens efficaces” de Stephen Covey.
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Pour un changement durable, vous devez vous concentrer sur vous même, et pas seulement sur votre comportement.
L’auteur de ce livre, Stephen Covey, a conclu qu’il y a deux façons d’améliorer votre vie :
- La première méthode consiste à travailler sur les compétences nécessaires pour le comportement que vous désirez. Par exemple, si vous voulez améliorer vos relations avec les autres, vous pouvez étudier les techniques de communication ou de langage corporel.
Malheureusement, cette méthode est généralement vide de sens, et elle n’aboutit presque jamais à une croissance personnelle durable.
- La deuxième méthode est beaucoup plus efficace : elle consiste à travailler sur votre caractère, c’est-à-dire sur les habitudes fondamentales et les systèmes de croyances qui forment votre façon de voir les choses. Seul votre comportement perdurera dans le temps.
C’est ce qu’on peut appeler l’éthique du caractère, qui met l’accent sur des choses comme votre courage, votre sens moral et vos règles d’or.
Alors comment pouvez-vous travailler sur votre caractère ? Alignez votre façon de voir le monde sur les principes de base universels.

Petite ruelle
Si vous avez déjà essayé de vous orienter dans les rues d’une ville étrangère, vous savez qu’une carte est utile.
Mais lorsque vous parcourez le monde autour de vous, au lieu d’une carte avec les rues et les adresses, vous utilisez vos paradigmes pour vous guider. Le paradigme c’est votre modèle de pensée, c’est la façon subjective dont chacun de nous perçoit et comprend le monde.
Après tout, personne n’est vraiment un observateur objectif. Tout ce que nous comprenons du monde est influencé par nos propres paradigmes. Par exemple, une personne ayant un paradigme négatif percevra le fait de se perdre dans une ville inconnue comme une perte de temps frustrante, tandis qu’une personne ayant un paradigme plus positif pourrait y voir une aventure inattendue.
Puisque nos paradigmes sont au cœur de nos caractères, changer nos paradigmes est la clé pour des changements durables. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons changer nos caractères et nos comportements. C’est pourquoi vous devez reconnaître et surveiller vos propres paradigmes ; si vous ne le faites pas, vous ne saurez pas lesquels vous retiennent.
Une fois, Stephen Covey a vécu un profond changement de paradigme dans le métro de New York. C’était un dimanche matin, et métro était très paisible ; les gens lisaient ou se reposaient les yeux fermés.
Puis un homme est monté dans la voiture avec ses enfants. Immédiatement la scène a changé : les enfants ont commencé à crier et à lancer des objets, dérangeant tout le monde dans le métro. Pendant ce temps, le père s’est assis et a fermé les yeux.
L’auteur était tellement irrité par la perturbation et l’indifférence apparente de l’homme qu’il lui a demandé de contrôler ses enfants. Doucement, l’homme répondit qu’il le devrait probablement, mais que la mère des enfants était morte une heure plus tôt et qu’ils étaient tous sous le choc.
Bien sûr, le paradigme de l’auteur s’est instantanément transformé en un paradigme de compassion profonde et de désir d’aider.
Bien que tous les changements de paradigme ne soient pas aussi rapides, chacun peut être tout aussi puissant.
Alors, quels paradigmes devriez-vous viser ?
Les plus efficaces sont ceux qui sont alignés sur des principes universels, comme l’équité, l’honnêteté et l’intégrité. Puisque la majorité des gens reconnaissent que ces principes sont bons, on peut les considérer comme des principes permanents et naturels. Par conséquent, plus vos paradigmes reflètent ces principes naturels, plus votre point de vue est réaliste et plus vous avez de chances de réussir à obtenir un changement durable.
Atteindre ce genre de paradigme fondé sur des principes est exactement ce que sont les 7 habitudes.
1) Première habitude : Soyez proactif et prenez votre destin en main.
Qu’est-ce qui distingue les humains des animaux ? Une différence cruciale est que les animaux sont esclaves des stimuli externes et ne peuvent réagir à ces stimuli que de manière préprogrammée qui est dans leur nature.
En revanche, nous les humains, nous pouvons réfléchir à un stimulus avant d’y répondre, et nous pouvons même nous reprogrammer pour y répondre d’une manière spécifique et souhaitable.
Cela signifie qu’au lieu de simplement réagir au monde qui nous entoure, nous avons la capacité de l’influencer de façon proactive.
Nous avons tous cette capacité de proactivité. Pourtant, beaucoup de gens choisissent de laisser les circonstances extérieures dicter leur comportement et leurs émotions. Par exemple, ils peuvent être de mauvaise humeur s’il pleut dehors. Vous pouvez aussi l’entendre dans la façon dont ces gens parlent ; des phrases comme « Ce n’était pas ma faute » ou « Ce n’est pas de mon ressort » sont extrêmement courantes.
Les gens qui sont proactifs, par contre, font leur propre météo. Ils prennent la responsabilité de leur propre vie et font des choix réfléchis sur leur comportement. Ils disent des choses comme « J’ai décidé de… » ou « Essayons de trouver une solution à ce problème ».

Préoccupation Influence
Une autre façon de comprendre la différence entre les deux attitudes est d’imaginer deux cercles concentriques. Le cercle extérieur est votre Cercle de préoccupation, qui représente tout ce qui vous préoccupe, de la facture d’électricité à la menace d’une guerre nucléaire. À l’intérieur de ce cercle se trouve le Cercle d’influence, qui représente toutes les choses pour lesquelles vous pouvez réellement faire quelque chose.
Les gens proactifs se concentrent sur leurs cercles d’influence, choisissant de travailler sur les choses qui sont sous leur contrôle. Et cela se traduit par l’élargissement de leurs cercles d’influence.
Pendant ce temps, les gens réactifs se concentrent sur leurs cercles de préoccupation, s’inquiétant de choses qu’ils ne peuvent pas modifier. Leur cercle d’influence se rétrécit donc.
La proactivité peut être une habitude profondément puissante. Elle fonctionne même dans les circonstances les plus extrêmes. Prenons l’exemple de Viktor Frankl, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a été emprisonné dans plusieurs camps de concentration allemands. Au milieu de cette misère, il a décidé que, bien que ses gardes contrôlaient tout ce qui concernait son environnement, il était toujours libre de choisir comment il réagissait à sa situation. Bien qu’il souffrait terriblement, il pouvait s’imaginer qu’à l’avenir, il pourrait enseigner à ses élèves ce qu’il avait appris dans le camp. Sa liberté existait dans l’écart entre les stimuli extérieurs qu’il rencontrait et sa réponse à ces stimulis. Personne ne pouvait lui enlever cette dernière liberté, et il l’a nourrie jusqu’à ce qu’elle inspire ceux qui l’entourent, dont certains des gardes.
De même, vous aussi avez le pouvoir de décider de ce qui se passe dans l’écart entre un stimulus et votre réponse. Ainsi, vous pouvez changer votre comportement et vos émotions. Pour mettre cela en pratique, engagez-vous dans un défi proactif de 30 jours : que ce soit à la maison ou au travail, chaque fois que vous vous surprenez à blâmer quelqu’un ou quelque chose d’extérieur pour un problème auquel vous faites face, rappelez-vous que la cause profonde est votre réaction au problème. Concentrez-vous sur la recherche de solutions au lieu d’accuser les autres. Exercez la minuscule liberté dont vous disposez avant de répondre, et vous verrez votre capacité de proactivité se développer.
2) Deuxième habitude : Commencez avec un but en tête.

Objectif
Chaque fois que vous exécutez une action, vous l’exécutez en fait deux fois : d’abord dans votre esprit, lorsque vous l’imaginez, et ensuite physiquement, lorsque vous la faites.
Par exemple, si vous construisez une maison, vous allez d’abord visualiser le type de maison que vous voulez en faisant des plans. Si vous ne preniez pas le temps de faire ces plans, la construction s’avérerait probablement très chaotique et coûteuse : sans plan à suivre, il y aurait sans doute des faux-pas coûteux, comme par exemple oublier de laisser de la place pour des escaliers menant du rez-de-chaussée au second.
C’est pourquoi il est crucial d’avoir la fin désirée fermement dans votre esprit avant de commencer toute tâche. Plus l’image mentale de l’action est exacte et réaliste, meilleure sera son exécution et ainsi meilleurs seront les résultats.
Ce type d’anticipation visuelle fonctionne dans toutes les situations possibles. Pour exemple, en athlétisme, les sprinters sont entraînés à visualiser comment ils vont s’élancer du starting-block, courir et terminer à la première place.
Que ce soit au travail ou à la maison, prenez le temps nécessaire à la visualisation. Il est beaucoup plus productif de passer du temps à anticiper une action et à visualiser le résultat souhaité que de travailler vite et peut-être dans la mauvaise direction.
Pour commencer, pensez à l’un de vos projets à venir et notez exactement les résultats que vous désirez mais aussi les mesures que vous comptez prendre pour atteindre ces résultats.
Commencer par la fin n’est pas seulement important pour les projets individuels. Vous devriez aussi avoir une vision claire de vos objectifs de vie plus larges.
Voici un petit exercice mental. Imaginez que dans trois ans vous décédez. Prenez un moment pour visualiser vos propres funérailles. Imaginez vos proches – votre partenaire, votre meilleur ami, peut-être votre collègue le plus cher – faire un éloge funèbre. Demandez-vous ce que vous aimeriez qu’ils disent. Quel genre de personne voulez-vous qu’on se souvienne de vous ? Pour quoi voulez-vous qu’on se souvienne de vous ?
Malheureusement, beaucoup de gens passent leur temps à travailler à des objectifs qui ne leur importent pas vraiment, car ils n’ont jamais définis leurs objectifs correctement.

Rapidité
Etre efficient, c’est obtenir le maximum en un minimum de temps. Mais c’est inutile si vous ne savez pas ce que vous cherchez et pourquoi vous le faites. C’est un peu comme grimper sur une échelle qui est placée contre le mauvais mur : vous faites des progrès, mais dans la mauvaise direction.
Etre efficace, par contre, c’est avoir son échelle sur le bon mur, c’est-à-dire savoir quelle est sa destination dans la vie. Les gens efficaces ne recherchent pas seulement l’argent et la gloire sans réfléchir ; ils se concentrent sur ce qui est important pour eux. Tout le reste est du gaspillage.
Alors, comment pouvez-vous clarifier votre but dans la vie ?
Une méthode utile consiste à vous poser les questions que j’ai énoncé tout à l’heure sur les funérailles : Quel genre de personne voulez-vous qu’on se souvienne de vous ? Pour quoi voulez-vous qu’on se souvienne de vous ? Servez-vous ensuite de vos réponses comme base pour rédiger un énoncé de mission personnel. Il s’agit d’un document dans lequel vous définissez le type de personne que vous voulez être, ce que vous espérez réaliser dans votre vie, ainsi que les valeurs et principes fondamentaux qui vont permettre de réaliser ces objectifs.
L’énoncé de mission sera votre boussole, cela vous donnera un sentiment de sécurité, et vous permettra d’accomplir vos objectifs.
Voici quelques idées qui pourraient être incluses dans l’énoncé de mission d’une personne : » J’accorde autant d’importance à mon travail qu’à ma famille et je m’efforcerai d’équilibrer le temps que j’y consacre. J’apprécie une société juste et équitable et je m’efforcerai de faire entendre ma voix dans les décisions politiques. Je serai proactif dans la poursuite de mes objectifs de vie et je ne serai pas simplement emporté par les circonstances. » et ainsi de suite.
Comme il s’agit d’un document fondamental dans votre vie, vous ne pouvez pas le faire en une nuit. Il vous faudra une profonde réflexion et plusieurs réécritures avant de le faire correctement ; il faudra aussi penser à le revoir de temps en temps.
3) Troisième habitude : Commencez par le commencement.
Maintenant que vous avez une mission, comment pouvez-vous la prendre en charge de manière proactive et en faire une réalité ? C’est simple : en la vivant chaque jour.
Bien sûr, au milieu de vos tracas quotidiens, de vos rôles et de vos relations, cela peut être difficile, et cela exige de bonnes compétences en gestion du temps.
Malheureusement, la plupart des techniques de gestion du temps sont axées sur l’augmentation de l’efficience et non sur l’amélioration de l’efficacité. Mais la bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas vraiment besoin de techniques compliquées. La plupart du temps, il suffit de se rappeler de la maxime : « Commençons par le commencement. »
Cela signifie qu’il faut hiérarchiser rigoureusement tout ce que vous faites afin que les choses importantes soient toujours traitées en premier, tandis que tout le reste est mis de côté et ensuite traité ou délégué plus tard.
D’accord, mais comment savoir ce qui est important ?

Matrice d’Einsenhower
Un bon point de départ consiste à classer toutes vos tâches selon deux dimensions : l’urgence et l’importance. Cela vous donne une grille 2×2 avec quatre quadrants :
Dans le premier quadrant se trouvent les tâches importantes et urgentes, comme les crises qui doivent être traitées immédiatement.
Dans le quadrant deux se trouvent les tâches qui sont importantes mais non urgentes, comme, par exemple, la rédaction de votre énoncé de mission, la création de relations importantes et la planification pour l’avenir.
Dans le quadrant trois, il y a des tâches qui sont urgentes mais sans importance, comme, par exemple, un téléphone qui sonne pendant que vous travaillez sur autre chose.
Et dans le quadrant quatre se trouvent des tâches qui ne sont ni importantes ni urgentes – une pure perte de temps, en d’autres termes.
Le quadrant le plus important sur lequel se concentrer est le numéro deux : les tâches importantes mais non urgentes. Ces actions sont celles qui auront un impact extrêmement positif sur votre vie. Et lorsque vous travaillez suffisamment dans le quadrant deux, vous verrez beaucoup moins de crises apparaître dans le quadrant un.
Malheureusement, beaucoup de gens ne comprennent pas l’importance du quadrant 2. Par exemple, en travaillant avec un groupe de directeurs de centres commerciaux, Stephen Covey a constaté que même s’ils savaient que la création de relations avec les propriétaires de magasins était la chose la plus positive qu’ils pouvaient faire, ils passaient moins de 5 % de leur temps à le faire. Au lieu de cela, ils étaient constamment occupés à traiter des questions du quadrant 1 comme les rapports, les appels et les interruptions. Encouragés par l’auteur, ils ont décidé de passer un tiers de leur temps avec les propriétaires du magasin, et l’effet a été énorme : la satisfaction et les revenus de location ont augmenté.
Une bonne première étape dans la mise en œuvre de cette habitude dans votre vie consiste à identifier une activité du quadrant-deux que vous avez négligée – une activité qui aurait un impact significatif sur votre vie si vous l’aviez bien fait – et à vous engager par écrit à en faire +.
4) Quatrième habitude : Pensez »gagnant-gagnant ».
Lorsque vous interagissez avec les autres, quel type de résultat recherchez-vous habituellement ?
La plupart des gens ont une vision du monde marquée par un paradigme « gagnant-perdant » très fort. Cela signifie qu’ils voient toute interaction avec les autres, que ce soit au travail ou dans leur vie personnelle, comme une compétition, où ils doivent se battre avec l’autre personne pour la plus grande part du gâteau.
Mais la plupart des situations de la vie n’ont pas besoin d’être des compétitions. Il y a généralement assez de gâteau pour tout le monde.
L’inconvénient majeur de la mentalité « gagnant-perdant » est que lorsque deux personnes de cette mentalité se heurtent l’une à l’autre, la situation devient généralement « perdant-perdant ». Ces deux parties finissent par perdre. Et pendant ce temps, c’est le chien qui reçoit le gâteau entier qui a été renversé sur le sol pendant la dispute ^^.
De plus, il est impossible qu’une relation positive à long terme se forme entre deux personnes qui sont constamment en compétition l’une avec l’autre.

Relation gagnant gagnant
Mais si vous pensez « gagnant-gagnant », vous vous retrouverez à construire beaucoup de relations positives parce que chaque interaction renforce la relation, plutôt que de la dégrader.
Il est donc nécessaire de continuer à négocier et à communiquer jusqu’à ce que l’on trouve une solution qui convienne à toutes les parties. Ce n’est pas une tâche facile. Cela exige à la fois de la sensibilité et de la patience, mais la récompense est une relation positive durable et l’établissement d’une confiance mutuelle, dont toutes les parties peuvent profiter.
Un bon exercice pour commencer, est de penser à une relation importante que vous avez où vous aimeriez développer une mentalité « gagnant-gagnant ». Mettez-vous maintenant à la place de l’autre partie et écrivez ce qui, selon vous, constituerait pour elle une victoire. Pensez ensuite aux résultats que vous obtiendriez en terme de gains. Enfin, approchez l’autre partie et demandez-lui s’il est prêt à essayer de trouver un accord mutuel.
Établir des relations stables avec les autres signifie investir dans des comptes bancaires émotionnels. Une relation avec une autre personne est un peu comme un compte bancaire émotionnel : en y mettant du temps, des efforts et de la bonne volonté, le solde du compte augmente, reflétant la confiance croissante entre les deux parties. Un bon équilibre sur votre compte signifie que les deux parties sont flexibles et que toute erreur de communication est rapidement résolue.
Si par contre, la balance est à zéro, il n’y a pas de flexibilité et la relation est comme un champ de mines : chaque mot doit être soigneusement choisi pour éviter un conflit explosif.

Équilibre
Alors, comment pouvez-vous accroître votre équilibre ?
Dans la logique de compte bancaire émotionnel, un paiement, par exemple, pourrait être de trouver une solution gagnant-gagnant, de respecter les promesses que vous avez faites ou d’écouter l’autre personne avec empathie.
Un retrait, par contre, serait de se battre pour une solution gagnant-perdant, de rompre une promesse ou de n’écouter qu’à moitié l’autre personne.
Pour bâtir des relations solides et durables, vous pouvez faire plusieurs dépôts importants : toujours tenir vos promesses, être explicite sur ce que vous attendez de l’autre personne et être courtois et sensible même dans les petites affaires.
Un autre dépôt important est le maintien de la plus grande intégrité personnelle. Cela signifie être loyal envers ceux qui ne sont pas présents, et ne jamais mal parler d’eux ou révéler ce qu’ils vous ont dit en toute confiance. Cela prouvera à ceux qui sont présents qu’on peut vous faire confiance.
Mais l’un des dépôts les plus importants que vous puissiez faire est peut-être d’essayer vraiment de comprendre les autres, parce que ce dépôt vous permet de découvrir ce qui est important pour eux.
Un ami de l’auteur a compris l’importance de ce type de dépôt. Bien qu’il n’était pas du tout un fan de baseball, il a emmené son fils en voyage un été pour voir toutes les équipes du championnat national. Cela a pris six semaines et a coûté très cher, mais cela a aussi beaucoup renforcé leur relation. Quand on lui a demandé s’il aimait le baseball, le père a répondu : « Non, mais j’aime mon fils. »
Si vous faites un retrait du compte, prenez le courage de vous excuser sincèrement. Il faut de la force de caractère pour le faire, et les gens sont généralement heureux de pardonner à un pécheur repenti.
5) Cinquième habitude : Cherchez d’abord à comprendre, puis à être compris.
Imaginez que vous entrez dans le cabinet d’un médecin, qu’il vous écoute à moitié pendant que vous lui faites une description de vos symptomes, et qu’il vous coupe pour vous dire « J’en ai assez entendu, je vous transmets une ordonnance ».
Et si un opticien vous donnait ses propres lunettes, sans prendre la peine de vérifier votre vue, en prétendant que puisqu’il voit bien avec elles, elles devraient fonctionner pour vous aussi ?
Vous ne feriez probablement pas confiance à leurs conseils.
Bien que ces exemples semblent surréalistes, nous nous comportons souvent de la même façon dans la vie de tous les jours, en particulier lorsque nous parlons aux autres. Nous n’écoutons pas vraiment ce qu’ils ont à dire et nous projetons plutôt notre propre situation sur eux, leur proposant des solutions rapides que nous pouvons leur « prescrire ».
En général, de tels conseils sont rarement les bienvenus, car les gens ne font généralement confiance au jugement de quelqu’un que s’ils ont le sentiment que leur situation a été bien comprise.
Écoute empathique
Donc, si vous voulez être respecté en tant que personne qui écoute et en tant qu’apporteur de conseils, vous devez développer l’aptitude à l’écoute empathique. Cela nécessite un changement de paradigme de « j’écoute pour pouvoir donner une réponse » à « j’écoute pour pouvoir vraiment comprendre la personne devant moi ».
L’écoute empathique consiste à essayer d’entrer dans le cadre de référence de l’autre personne afin de pouvoir la comprendre à la fois intellectuellement et émotionnellement.
Selon les experts en communication, les mots que nous disons ne représentent que 10 pour cent de notre communication, les sons 30 pour cent et notre langage corporel 60 pour cent. Ainsi, pour pratiquer l’écoute empathique, vous ne devriez pas seulement écouter les mots ; vous devriez vous occuper du sentiment, du comportement et de la signification derrière eux. Une façon d’améliorer votre capacité d’écoute empathique est d’observer une conversation sans en entendre les mots. Quelles émotions voyez-vous ?
Il faut du temps et des efforts pour maîtriser cette compétence, mais les récompenses ultérieures en valent la peine. Si vous apprenez à écouter d’une manière vraiment empathique, vous remarquerez que beaucoup de gens sont tout à fait prêts à s’ouvrir à vous et à vous rendre la pareille en tenant compte de vos opinions et conseils. Ils ont juste besoin d’un bon auditeur avant de pouvoir le faire.
6) Sixième habitude : Se mettre en synergie en traitant les autres avec ouverture et respect.
Nous en arrivons maintenant à une habitude qui a été préparé par toutes les précédentes habitudes : la synergie. Par synergie, on entend une situation où les contributions d’un grand nombre de personnes s’additionnent, pour atteindre un total qui dépasse ces contributions. Un + un peut égaler trois ou plus.
Alors, comment pouvez-vous appliquer ce principe dans vos propres interactions sociales ?
Chacun d’entre nous voit le monde différemment et nous avons chacun nos propres forces. Vous pouvez tirer parti du pouvoir de la synergie en étant ouvert aux autres et en valorisant ces différences.
Quand les gens sont vraiment en synergie, ils s’écoutent, se mettent à la place les uns des autres et utilisent les contributions des autres comme un tremplin pour créer quelque chose de grand. Ils sont du même côté, essayant de relever un défi commun, pas de se battre entre eux.

Synergie de groupe
Lorsque David Lilienthal a été chargé de diriger la Commission de l’énergie atomique après la Seconde Guerre mondiale, il a formé un groupe de personnes très influentes et compétentes. Sachant que chacun avait son propre programme, Lilienthal a commencé par programmer plusieurs semaines pour que le groupe apprenne à mieux se connaître – à connaître les espoirs, les peurs et les rêves des autres. Beaucoup considéraient cela comme inefficace, et il a été critiqué, mais l’interaction humaine de base a aidé l’équipe à se mettre dans un état d’esprit ouvert, confiant et synergique. Lorsque des désaccords surgissaient, au lieu de l’opposition, on s’efforçait sincèrement de comprendre l’autre personne, ce qui donnait lieu à une culture très respectueuse, créative et productive.
Le chemin vers la synergie commence en considérant vos interactions avec les autres comme une aventure. Le résultat de cette aventure n’est peut-être pas complètement sous votre contrôle, mais vous devriez quand même l’accepter en toute franchise.
Cela exige un degré élevé de confiance en soi, ainsi que la conviction que la contribution combinée de chaque partie peut mener à quelque chose de grand, même si le chemin pour y arriver est un peu chaotique.
Dressez donc une liste des personnes avec lesquelles vous avez de la difficulté à discuter et à réfléchir à leurs points de vue. Si vous étiez plus confiant et plus ouvert d’esprit, pensez-vous que vous pourriez trouver des synergies entre votre perspective et la leur ?
7) Septième habitude : Aiguisez la scie si vous voulez continuer à scier.
Si les bûcherons passaient tout leur temps à scier des arbres sans jamais s’arrêter une seule fois pour aiguiser leur scie, ils auraient bientôt des outils tellement usés qu’ils ne pourraient pas abattre un seul arbre.
De même, si vous ne vous arrêtez jamais pour prendre soin de vous, les gains d’efficacité que vous réaliserez seront de courte durée, car vous vous épuiserez bientôt et vous ne serez pas en mesure de maintenir les bonnes habitudes que vous avez acquises.
C’est pourquoi « aiguiser votre scie » est essentiel pour une efficacité durable dans chacune des quatre dimensions clés de votre vie :
- Pour rester en bonne forme physique, vous devez faire de l’exercice régulièrement, manger sainement et éviter le stress excessif.
- Votre santé spirituelle contribue également à une efficacité durable. Il peut s’agir de prier ou de méditer, ou simplement de réfléchir régulièrement à ses propres normes et valeurs.
- Pour rester en bonne santé mentale, lisez beaucoup de bons livres, évitez de passer trop de temps devant votre écran de télévision et prenez le temps d’écrire sous une forme ou une autre – que ce soit des lettres, des poèmes ou un journal. L’organisation et la planification sont aussi de bons exercices pour garder l’esprit vif et frais.
- Enfin, il est important de prendre soin de votre santé sociale et émotionnelle en cherchant délibérément à comprendre les autres, en établissant des relations positives avec eux et en travaillant sur des projets qui contribuent à améliorer leur vie.

Méditation
Prenez le temps de récupérer et de vous ressourcer. Beaucoup de gens prétendent qu’ils n’ont pas le temps de le faire, mais à long terme, c’est essentiel pour une efficacité durable.
Pour vous assurer d’affûter vraiment votre scie, notez les activités qui pourraient contribuer à votre bien-être dans chacune des quatre dimensions. Choisissez ensuite une activité dans chaque groupe comme objectif pour la semaine et, par la suite, évaluez votre rendement. Cela vous aidera à rechercher un renouvellement équilibré dans tous les domaines.
Maintenant que nous avons vu ces 7 habitudes, récapitulons :
Pour une efficacité durable, adoptez ces sept habitudes :
- Soyez proactif : Vous avez un besoin naturel d’exercer une influence sur le monde qui vous entoure, alors ne passez pas votre temps à réagir aux événements et aux circonstances externes. Prenez votre vie en main et assumez la responsabilité de votre vie.
- Commencez avec un but en tête : Ne passez pas votre vie à travailler sans but, à vous attaquer à n’importe quel travail qui vous est confié. Ayez une vision pour l’avenir et alignez vos actions en conséquence pour en faire une réalité.
- Commencez par le commencement : Pour prioriser votre travail, concentrez-vous sur ce qui est important, c’est-à-dire ce qui vous rapproche de votre vision de l’avenir. Ne vous laissez pas distraire par des tâches urgentes mais finalement sans importance.
- Pensez gagnant-gagnant : Lorsque vous négociez avec les autres, n’essayez pas d’obtenir la plus grande part du gâteau, mais plutôt de trouver une division qui est acceptable et bénéfique pour toutes les parties. Vous obtiendrez quand même votre juste part et bâtirez de solides relations positives au cours du processus.
- Cherchez d’abord à comprendre, puis à être compris : Quand quelqu’un nous présente un problème, nous sautons souvent droit à la prescription d’une solution. C’est une erreur. Nous devrions d’abord prendre le temps d’écouter vraiment l’autre personne et ensuite seulement faire des recommandations.
- Se mettre en synergie : Adoptez le principe selon lequel les contributions de plusieurs dépasseront de loin la somme des contributions individuelles. Cela vous aidera à atteindre des objectifs que vous n’auriez jamais pu atteindre seul.
- Aiguisez la scie : Ne vous tuez pas à la tâche. Efforcez-vous d’adopter un mode de vie durable qui vous donne le temps de récupérer et de vous ressourcer, afin que vous puissiez demeurer efficace à long terme.
Personnellement, j’utilise certaines de ces habitudes et elles m’aident beaucoup à développer mon business sur internet. Tirez vous aussi les avantages de ces habitudes pour vous aussi lancer votre business. Si vous voulez en savoir plus sur mes stratégies business et comment je fais pour avoir une entreprise qui cartonne sur internet vous pouvez suivre un cours que je vous offre !
C’était Nej Douma de Profiskills, j’attends les plus motivés de l’autre côté. Lancez-vous !